République d’Irlande – Knock, An Cnocce

 

Knock, la colline, est un village du comté de Mayo et un lieu de pèlerinage, le Lourdes irlandais, suite à l’apparition de la Vierge Marie, St Joseph, St Jean et Jésus en août 1879 à une quinzaine d’habitants.

 

Le sanctuaire Notre Dame de Knock

 

Le sanctuaire Notre Dame de Knock

 

Le sanctuaire Notre Dame de Knock

 

 

 

Des photos du sanctuaire Notre Dame de Knock

 

 

 

 

République d’Irlande – Le musée de la vie rurale à Turlough Park House

 

Le musée de la vie rurale, Country Life Museum appartient au Musée National d’Irlande de Dublin et présente le mode de vie rural des irlandais sur un siècle entre 1850 et 1950. Il est installé dans un bâtiment moderne au cœur de Turlough Park House.

 

Le musée de la vie rurale à Mayo

 

Le musée de la vie rurale à Mayo

 

Le musée de la vie rurale à Mayo

 

Outre le musée, très intéressant à visiter, on peut découvrir Turlough House, une vieille maison de style Victorien gothique bâtie en 1865 par l’architecte Thomas Newenham Deane qui a aussi construit le Musée National d’Archéologie d’Irlande de Dublin.

 

Turlough Park House

 

On peut visiter sa bibiothèque et son salon qui est meublé dans le style 1900.

 

Turlough Park House

 

Turlough Park House

 

Turlough appartenait à la famille Fitzgerald depuis l’époque de Cromwell au milieu du XVII° siècle. La propriété qui faisait 35 km2 a été vendue et démantelée en 1915. Elle a été rachetée par le conseil régional de Mayo.

La maison est entourée d’un beau parc. Malheureusement lors de notre visite en août 2016, il pleuvait et je n’ai donc pas passé beaucoup de temps à admirer les extérieurs.

 

 

 

 

République d’Irlande – Creevykeel Court Cairn, Drumcliff et Sligo

 

Creevykeel Court Cairn, Caiseal a’ Bhaoisgin, est une tombe mégalithique datant de l’époque néolithique (4.000 à 5.00 avant notre ère), située dans le comté de Sligo.

 

tombe néolitique de Creevykeel Court Kairn

 

De forme trapézoïdale, le cairn mesure 55 m de long sur 25 m de large et comprend une cour ovale, une chambre funéraire avec deux compartiments et trois autres chambres où ont été retrouvés des ossements et des outils préhistoriques.  Des fouilles ont été effectuées en 1935 et la tombe a été restaurée.

 

Classiebawn Castle près de Creevykeel Court Kairn
Classiebawn Castle

 

De l’entrée du site, on aperçoit le château de Classiebawn, de style Victorien, perché sur une colline surplombant le village de Mullaghmore, qui fut autrefois le lieu de résidence de Lord Louis Mountbatten. Il n’est pas ouvert au public.

 

 

 

 

 

 

Drumcliff, Droim Chliabh, est un village du comté de Sligo. Nous faisons halte à l’église St Columba dont nous visitons le cimetière où est notamment enterré le poète William Butler Yeats, décédé en janvier 1939 à Roquebrune Cap Martin.

 

Le cimetière de Drumcliff et l'église St Columba

 

L’église actuelle est un bâtiment plutôt récent, mais le cimetière possède des tombes qui remonteraient au Moyen Age.

 

Le cimetière de Drumcliff

 

Le cimetière de Drumcliff

 

Dommage que le tour opérateur n’ait pas prévu de nous montrer aussi la tour ronde et les ruines de l’ancien monastère fondé par St Colomba en 575 !…

 

 

 

 

Sligo- Sligeach 

Nous faisons une halte déjeuner à Sligo, la capitale du comté du même nom, située à 8 km de Drumcliff.

 

Sligo, la rivière Garavogue

 

Sligo, la statue de William Butler Yeats
La statue de William Butler Yeats

 

Sligo est située au nord de la rivière Garavogue que nous pouvons admirer avant qu’elle ne se jette dans la mer. C’est là qu’ont vécu les grands-parents de William Butler Yeats et on peut y voir son portrait et sa statue en se promenant dans la ville.

 

 

République d’Irlande – Donegal

 

Donegal, Dún na nGall (le fort des étrangers) a donné son nom au comté du Donegal, en République d’Irlande.

Jusqu’au début du XVII° siècle, la ville était la capitale d’un royaume gaélique aux mains du clan O’Donnell. Elle est située à l’embouchure de la rivière Eske et de la baie de Donegal.

 

Le château du clan O’Donnell, remonte au XV° siècle, il est situé au centre de la ville. Il possède une aile de style jacobéenne (époque de la Renaissance en Angleterre, 1603-625) et est ceinturé par un mur du XVII° siècle. La majeure partie des bâtiments, en ruines depuis deux siècles, a été en grande partie restaurée à la fin des années 90.

 

Le château du clan O’Donnell à Donegal

 

Lors de notre visite, en août 2016, il était exceptionnellement ouvert gratuitement au public mais malheureusement à partir de 10 heures le matin, heure à laquelle nous devions reprendre notre car pour poursuivre notre circuit !…

 

 

L’abbaye de Donegal (Donegal Abbey ou Donegal Friary) est un prieuré franciscain en ruines, construit par les O’Donnell en 1474.

 

Les ruines de l’abbaye de Donegal et son cimetière

 

Donegal Abbey

 

Donegal est connue depuis le XIX° siècle pour son tweed tissé à la main pour la confection de casquettes, vestes, costumes, …

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Irlande du Nord – Derry

 

Seconde plus grande ville d’Irlande du nord après Belfast, c’est une ville fortifiée qui a connu de nombreux affrontements et événements politiques.

Autrefois nommée Derry, elle a été renommée Londonderry au XVII° siècle lorsqu’elle a été parrainée par les corporations de Londres.

 

Derry, Irlande du nord

 

Lors d’une promenade dans le centre historique, nous découvrons les anciens murs de la ville, les peintures murales dans le quartier du Bogside,

 

P8192761.JPG

 

et le Guildhall, bâtiment néo-gothique construit en 1890 et reconstruit en 1908 après un incendie, qui abrite aujourd’hui le conseil municipal.

 

Derry, Irlande du nord - Guildhall

 

Il a été offert à la ville par les guildes de Londres. Son horloge rappelle Big Ben.

 

 

 

 

 

 

Irlande du Nord – La Chaussée des Géants

Giant’s Causeway, Clochán na bhFómharach

 

Située au nord du plateau d’Antrim, en Irlande du nord, la Chaussée des Géants est un ensemble de 40.000 colonnes basaltiques polygonales qui forment une chaussée descendant doucement vers la mer, résultat d’un brusque refroidissement de coulées de roches éruptives à l’ère tertiaire et du travail de l’érosion. Les plus grandes colonnes atteignent 12 m de hauteur.

 

La chaussée des géants (Giants causeway), Irlande du nord, sous la pluie

 

La chaussée des géants (Giants causeway), Irlande du nord, sous la pluie

 

Selon la légende, c’est le géant irlandais, Finn MacCool qui a construit la chaussée pour aller pour affronter le géant, Benandonner, en Ecosse sans se mouiller les pieds. Effrayé par la stature de son rival, il est revenu en courant vers l’Irlande, poursuivi par Benandonner.

Mais l’Irlandais est rusé : la femme de Finn a habillé son mari avec des langes, l’a placé dans un berceau et l’a présenté comme le fils de Finn ! Imaginant ce que pouvait être le père, le géant écossais s’en est retourné vers l’Ecosse, en prenant soin au passage de détruire la chaussée, dont il ne reste plus aujourd’hui que les extrémités : la Chaussée des Géants en Irlande du Nord et l’île de Staffa en Ecosse !

 

La chaussée des géants (Giants causeway), Irlande du nord, sous la pluie

 

Le site est classé au patrimoine mondial de l’Unesco ainsi que réserve naturelle nationale. Il est intégré avec la côte au réseau « Area of outstanding natural beauty ».

 

La chaussée des géants (Giants causeway), Irlande du nord, sous la pluie

 

La chaussée des géants (Giants causeway), Irlande du nord, sous la pluie

 

Visite par un après-midi pluvieux à la mi-août 2016. J’ai été un peu déçue et pas seulement à cause de la météo, j’avais imaginé quelque chose de plus impressionnant…

 

 

Irlande du Nord – Belfast, Beal Feirste

 

La capitale d’Irlande du nord et de la province historique d’Ulster se trouve à l’embouchure de la Farset, un affluent du fleuve, la Lagan, qui traverse la ville.

 

Vue sur les chantiers navals de Belfast depuis le musée du Titanic

 

C’est dans les chantiers navals Harland & Wolff qu’a été construit le paquebot transatlantique britannique de la White Star Line, le RMS Titanic, entre 1909 et 1911, le plus luxueux et le plus grand paquebot jamais construit à l’époque, que l’on pensait insubmersible.

Belfast était la plus importante ville industrielle d’Irlande. Elle a subi les bombardements allemands durant la seconde guerre mondiale.

 

Tour panoramique de Belfast en autocar - murs de Belfast

 

La guerre civile (« troubles ») entre les années 60 et 90 a opposé les républicains catholiques et les unionistes protestants. La ville était alors divisée en secteurs séparés par les Peace Lines (murs de la paix). Le conflit a fait 3.500 morts.

 

L’hôtel de ville – City Hall, a été construit à la demande de la reine Victoria par l’architecte Sir Alfred Brumwell Thomas entre 1898 et 1906 sur Donegal square.

 

City Hall Belfast

 

Il est de style victorien et néo-baroque et s’étend sur plus d’1.5 ha, entouré de jardins arborés dans lesquels se trouve notamment le mémorial du Titanic (Thane)

Le City Hall de Durban en Afrique du sud, bâti en 1910, en est la réplique exacte.

 

 

 

 

Queen’s University

Elle a été fondée par une charte royale en 1845. D’abord l’un des trois collèges de la Reine en Irlande (Queen’s College of Belfast), elle devenue université en 1908. Le bâtiment a été conçu en 1849 par Sir Charles Lanyon.

 

Queens University Belfast

 

 

Depuis 2012, le Titanic Belfast Experience a ouvert à l’endroit où le paquebot avait été construit en 1909, sur l’île de la Reine, à l’emplacement des chantiers navals Harland & Wolff.

 

le musée du Titanic à Belfast

 

C’est un musée entièrement dédié à l’histoire du paquebot RMS Titanic, de sa construction à son naufrage en avril 1912, lors de son voyage inaugural. Il s’étend sur plus de 12.000 m2 et accueille plus de 450.000 visiteurs par an.

 

Diaporama photos de notre visite au Titanic Belfast Experience

 

 

 

 

Diaporama photos de la visite guidée de la ville en autocar

 

 

 

 

République d’Irlande – Monasterboice, Mainistir Bhuithe

 

Le monastère aurait été fondé dans le comté de Louth, à 8 km de Drogheda, par Saint Buite, disciple de Saint Patrick, mort en en 521. C’était un important centre religieux et d’enseignement dans la région jusqu’en 1122.

 

visite sous la pluie du site de Monasterboice : le cimetière et la tour ronde

 

Il comprend deux églises, une tour ronde de 35 m de hauteur, un cimetière avec des tombes du VI° siècle et trois croix aux écritures en grès (croix de Muiredach, grande croix occidentale et croix septentrionale).

Les monuments les plus anciens sont les trois croix et la tour ronde qui datent du X° siècle.

En dehors d’une liste d’abbés qui ont officié entre 759 et 1122, on sait peu de choses sur l’histoire du monastère. Il n’y a pas mention d’incursions vikings bien qu’ils aient occupé le lieu un certain temps avant d’être massacrés et chassés en 968.

Monasterboice a été laissé à l’abandon après la construction de la grande abbaye cistercienne de Mellifont en 1142. Le site était occupé par une église paroissiale au XIII°siècle.

 

Notre visite s’effectue sous la pluie.

 

Monasterboice
La tour ronde

 

La tour ronde, construite peu après 968, était divisée en plusieurs étages reliés par des échelles intérieures. Comme les autres tours rondes d’Irlande, elle servait de refuge aux moines, de tour de guet et de beffroi durant les attaques vikings. Un incendie a détruit la plupart des trésors et des manuscrits qui y étaient conservés en 1098. L’intérieur n’est pas ouvert au public.

 

 

Monasterboice
La croix de Muiredach

 

La croix de Muiredach mesure près de 5 m de haut. Ce serait la croix de l’abbé Muiredach mac Domhnaill, mort en 923.

 

Monasterboice - détail de la croix de Muiredach

 

Elle est recouverte de plus de 70 scènes bibliques (notamment la chute d’Adam et Eve, le meurtre d’Abel, Moïse apportant de l’eau aux Israélites) sculptées autour du jugement dernier et de scènes du Nouveau Testament (l’arrestation du Christ, le Christ remettant les clefs du paradis à St Pierre, …).

 

Près de la tour ronde, se trouve la grande croix occidentale, plus élevée et élancée, dont la date de construction n’est pas connue avec exactitude (VIII° ou X° siècle) mais qui est plus usée que la précédente.

 

Monasterboice , détail croix ouest, le sacrifice d'Isaac
Croix occidentale

 

Elle comporte des scènes de l’Ancien Testament telles que David tuant un lion, le sacrifice d’Isaac, David s’agenouillant devant Samuel et du Nouveau Testament : la résurrection, la crucifixion, le baptême du Christ et le baiser de Judas.

 

 

Diaporama photos

 

 

 

 

 

 

Circuit découverte de l’Irlande

« Grand tour d’Irlande », un circuit de douze jours commercialisé par Salaün Holidays que j’ai fait en août 2016.

 

 

L’itinéraire au jour le jour :

Jour 1

Vol depuis la France et nuit sur Dublin (République d’Irlande)

 

Jour 2

Visite (sous la pluie) de Monasterboice, site monastique bâti par un disciple de St Patrick près de Drogheda (comté de Louth).

Arrivée sur Belfast, capitale de l’Irlande du nord, et tour de ville en autocar. Visite libre du musée du Titanic puis temps libre pour découvrir le centre ville et le City Hall. Nuit sur Belfast.

 

Jour 3

Découverte en début d’après-midi (sous la pluie) de la Chaussée des Géants, ancienne coulée de lave basaltique érodée par la mer, site inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco.

Halte à Derry (Londonderry), seconde ville d’Irlande du Nord et promenade dans le centre historique.

Route jusqu’à Letterkenny dans le comté de Donegal, en République d’Irlande, où nous passons la nuit.

 

itinéraire 3

 

Jour 4

Temps libre pour découvrir la petite ville de Donegal, dans le comté du même nom, célèbre pour ses vêtements en tweed.

Visite du site néolithique de Creevykeel Court Kairn, dans le comté de Sligo. Halte au cimetière de l’église St Columba à Drumcliff où se trouve notamment la tombe du poète et dramaturge irlandais William Butler Yeats. Déjeuner à Sligo.

Visite libre du musée de la vie rurale à Turlough Park House.

Temps libre en fin d’après-midi à Knock où nous passons la nuit, pour visiter notamment le sanctuaire, construit en 1973 sur le lieu d’une apparition de la Vierge Marie, de Jésus, Joseph et St Jean Baptiste à une quinzaine de villageois le 21 août 1879.

 

itinéraire 4

 

Jour 5

Temps libre pour découvrir le village de Cong dans le comté de Mayo et son abbaye du XII° siècle.

Traversée du Connemara et haltes photos pour découvrir le Lough Corrib, le plus grand lac de la République d’Irlande, puis Inagh Valley, la plus belle vallée du Connemara, par un temps très maussade et pluvieux.

Halte en fin de matinée à l’abbaye bénédictine de Kylemore (sous la pluie) dont la visite n’est malheureusement pas à notre programme.

Temps libre l’après-midi pour découvrir Galway (sous la pluie). Nuit sur Ballinasloe.

 

itinéraire 5

 

Jour 6

Traversée en bateau depuis Rossaveal vers les îles d’Aran par un temps splendide et visite d’Inishmore,  la plus grande des trois îles. Promenade jusqu’au fort préhistorique Dun Aengus, très beau point de vue sur l’île et ses falaises. Temps libre pour du shopping sur l’île avant de prendre le bateau et retour sur Ballinasloe.

 

itinéraire 6

 

Jour 7

Route vers le Burren, région désertique aux paysages lunaires dans le comté de Clare. Temps libre pour découvrir le village de Kinvara, dans la baie de Galway, puis au bord des falaises du Burren.

Découverte des falaises de Moher, sur la commune de Liscannor, et de la tour O’Brien par beau temps.

Traversée en ferry de l’estuaire de la Shannon entre Killimer et Tarbert.

 

itinéraire 7

 

Temps libre à Listowel, dans le comté du Kerry. Nuit à Ballyheigue.

 

itinéraire 8

 

Jour 8

Journée consacrée à la découverte de l’anneau du Kerry par grand beau temps.

Visite libre de Muckross House & Gardens dans le parc de Killarney.

Route le long de l’anneau du Kerry avec des haltes photos dans la baie de Dingle et pour découvrir le village de Sneem et la ville de Killarney. Seconde nuit à Ballyheigue.

 

 

itinéraire 10.jpg

 

Jour 9

Journée de visite de la péninsule de Dingle, dans le comté de Kerry. Halte pour la vue panoramique depuis Camp. Temps libre pour découvrir le petit village de Dingle (sous la pluie).

L’après-midi, arrêt aux behive huts de Fahan, ces cabanes en pierre sèche en forme de ruche, puis à Slea Head pour admirer les falaises au bout de la péninsule.

Découverte du monastère de Kilmalkedar, fondé au début du VII° siècle et promenade sur la plage d’Inch à deux pas des prés où paissent les moutons.

Nuit à Carrigaline dans le comté de Cork.

 

itinéraire 11

 

Jour 10

Halte à Cashel, le tour opérateur n’avait prévu qu’un arrêt photo devant le château mais nous avons pu allonger le temps sur place pour une visite libre. Le rocher de Cashel est un château datant du XII-XIII° siècle construit sur un piton rocheux calcaire de 60 m de haut, c’est là que le roi de Munster, Aenghus, aurait été converti par St Patrick en 450.

Visite libre de la ville médiévale de Kilkenny. Nuit sur Dublin.

 

Jour 11

Découverte en matinée du site de Glendalough dans le comté de Wicklow, par très beau temps, où se trouvent les ruines d’un monastère du VI° siècle fondé par St Kevin.

Visite panoramique de Dublin (en autocar) l’après-midi et visite libre du musée national d’Irlande.

« Celtic nights », dîner spectacle de chants et danses irlandaises au Arlington de Dublin. Nuit sur Dublin.

 

Jour 12

Vol retour vers la France.

 

 

 

Avis sur le circuit et la destination

 

Le circuit organisé par Salaün Holidays était le seul que j’ai trouvé qui dépassait les huit jours et il fallait bien cela pour faire le tour de l’île ! C’est une superbe destination et un très beau pays avec des paysages très verts (on comprend pourquoi il y pleut si souvent !) et beaucoup de ruines d’anciens châteaux. Les villes et villages étaient tous très fleuris en ce mois d’août, preuve qu’il y fait aussi soleil ! Il y a aussi beaucoup de couleurs sur les façades des maisons, les portes ou les fenêtres. C’est un pays qui se prête bien à la photo.

Le tour opérateur nous avait prévenus quand à l’aspect culinaire du circuit, mais honnêtement j’ai plutôt été agréablement surprise, la cuisine était en général plutôt bonne. La purée de pommes de terre est un plat qui revient à quasiment chaque repas, mais c’est un peu le pain de l’irlandais.

La bière pression est excellente, de même que le cidre à la pression, le Bulmers avait ma préférence.

Les nombreuses boutiques que nous avons visitées, sur les sites touristiques ou dans les villages, vendent des produits de bonne qualité et à des prix raisonnables.

 

Mon carnet de voyage :

https://fenotte2003.wordpress.com/2016/08/18/circuit-en-irlande-monasterboice-et-belfast/

 

Norvège – L’église en bois debout de Borgund

 

Borgund Stave-Church

 

Borgund est la dernière halte de notre circuit, pour admirer son église en bois debout que nous ne visiterons pas intérieurement (pas à notre programme et non conseillée par notre guide).

 

L'église en bois debout de Borgund

 

Quelques explications traduites de l’anglais, qui figuraient sur un dépliant distribué sur le site :

Les églises en bois debout sont une contribution unique de la Norvège au patrimoine mondial. La plupart d’entre elles ont été construites entre 1130 et 1350 ; l’épidémie de peste noire a mis fin aux nouvelles constructions. Des églises similaires existaient en Europe mais seules les églises norvégiennes ont survécu. Des 1.000 églises en bois debout, il en reste seulement aujourd’hui 28 et celle de Borgund est l’une des mieux conservées.

 

L'église en bois debout de Borgund

 

Le bois utilisé à Borgund a été abattu durant l’hiver 1180 et l’église a été bâtie peu de temps après. Sa structure complexe a été construite par des artisans compétents et expérimentés.

L’église a été construite quelques années après que le Pape, à Rome, ait établi un archevêché séparé en Norvège. Elle a été achetée par la Société Norvégienne pour la Préservation des Anciens Monuments en 1877.

 

L'église en bois debout de Borgund

 

La charpente de l’église repose sur des fondations en pierre, le bois ne pourrit pas car il n’est pas en contact avec la terre. Une église peut comprendre 2.000 pièces de bois.

La construction tire son nom des grandes portées (stave) qui forment le cadre de la salle centrale. Ils sont décorés de visages sculptés.

Une quantité limitée de lumière pénètre dans l’église à travers les hublots ronds. La fenêtre dans le mur du fond est plus récente, mais il existait probablement une fenêtre à l’époque médiévale.

 

L'église en bois debout de Borgund

 

Au XIII° siècle, un beffroi automne a été érigé pour abriter les grandes cloches. C’est le seul exemple de ce type dans le pays. L’une des cloches qui date de l’époque médiévale est installée dans la nouvelle église depuis 1868.

 

L'église en bois debout de Borgund

 

Des fragments architecturaux ont été découverts sous le plancher d’originel  proviennent peut-être d’une église plus ancienne. Il était courant d’enterrer les morts sous le plancher de l’église, une pratique qui a été interdite au début du XIX° siècle en partie à cause des problèmes d’odeurs.

 

Les nourrissons  qui mourraient avant d’avoir pu être baptisés ainsi que les enfants mort-nés ne pouvaient être enterrés dans le sol consacré du cimetière. Les petits cercueils étaient placés sous le plancher de l’église.

 

 

Norvège – Lærdal et une croisière sur le Sognefjord

 

 

Promenade à travers les rues du vieux village, Lærdalsøyri, l’un des mieux conservés de Norvège, avant notre croisière sur le Sognefjord. Il est inscrit sur la liste du patrimoine national et reçoit la visite de nombreux touristes. Ses maisons en bois datent de 1700 à 1800.

 

Lærdal

 

 

En janvier 2014, un incendie a ravagé plus de trente maisons du vieux village.

 

 

 

La photo qui présente le diaporama ci-dessus est celle de l‘hôtel Lindstrøm qui date de 1845.

 

 

Nous empruntons ensuite le tunnel routier de Lærdal qui relie la ville à Aurland, le plus grand du monde, il fait 24.5 km de long. Il comprend trois grandes cavernes lumineuses qui empêchent les conducteurs de s’endormir compte tenu de la monotonie du trajet.

Ambiance night-club, la musique en moins. C’est bien sûr l’une des boîtes de nuit des trolls, un scoop de notre guide !

 

Petite vidéo

 

 

 

 

La rivière Lærdalselva est réputée pour ses saumons. Durant ces cent dernières années, de nombreuses célébrités et des puissants de ce monde sont venus y pêcher, tel le roi Harald V de Norvège.

 

cascade sur l'ancienne route

 

cascade sur la vieille route

 

L'ancienne poste
L’ancienne poste

 

Nous faisons halte pour admirer une cascade et l’ancienne poste.

 

 

 

 

En fin de matinée, nous faisons une croisière sur le Sognefjord, le plus long et le plus profond fjord d’Europe, de Flåm  à Gudvangen, en empruntant le bras de l’Aurlandsfjord, puis celui du Nærøyfjord, le fjord le plus étroit du monde (250 m de large et des sommets à 1.700 m), inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco.

 

Croisière sur le Sognefjord au départ de Flåm
Départ de Flåm

 

Croisière sur le Sognefjord

 

Croisière sur le Sognefjord, Undredal
Undredal

 

Malheureusement le temps est gris ce matin-là et refuse de se lever, pas un rayon de soleil durant les deux heures de notre croisière !

 

 

 

 

 

 

Une vidéo de quelques-unes des nombreuses cascades admirées ce jour-là dans la région du Sognefjord

 

 

 

 

 

Norvège – La route touristique nationale de Sognefjellet

 

C’est la route de montagne la plus élevée d’Europe du Nord avec un point culminant à 1.434 m d’altitude.

 

Route touristique nationale de Sognefjellet

 

On y approche le glacier Jostedalsbreen et le plus haut sommet du pays, Galdhøpiggen.

 

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Le long de ses 108 km, on s’arrête aux cinq points de vue panoramiques pour admirer de magnifiques paysages sauvages de neige et de glace.

 

 

Norvège – L’église en bois debout de Lom

 

Au Moyen Age, alors que d’immenses cathédrales de pierre étaient construites en Europe, les Vikings ont construit en Norvège des églises en bois (stavkirke). Il n’en reste aujourd’hui qu’une petite trentaine.

Nous faisons halte à Lom pour découvrir son église en bois debout qui a été construite entre 1210 et 1240. Elle a été agrandie au XVII° siècle. Sa couleur sombre vient de ce que ses toits et ses murs sont enduits de goudron.

 

L'église en bois debout de Lom

 

Un guide local parlant français nous accompagne durant la visite intérieure. Malheureusement la plupart de mes clichés intérieurs ne sont pas bons, trop de flous …

 

 

 

Une autre attraction à Lom, c’est sa rivière (je pense qu’il s’agit de la Bøvra).

Une petite vidéo

 

Norvège – Le Vestfjord et Bodø, puis Trondheim

 

 

Nous quittons les îles Vesterålen pour le continent norvégien en empruntant le ferry sur le Vestjford, de Lodingen à Bognes pendant environ une heure. Comme à son habitude durant notre circuit, le temps est gris et légèrement pluvieux en matinée.

 

Le Vestfjord à Lodingen, l'arrivée du ferry

 

 

Diaporama photos

 

 

 

Avant de nous arrêter à Fauske pour le dîner puis pour emprunter notre train de nuit, nous avons une heure de liberté à Bodø.

 

Quelques photos prises sur le port de Bodø

 

 

 

Trondheim

Notre train arrive en gare de Trondheim vers 7h30 et c’est un nouveau chauffeur et un nouvel autocar qui nous attendent, polonais cette fois. Avant de prendre un super petit déjeuner, nous faisons un tour de ville. Malheureusement la météo est fidèle à elle-même : grise et légèrement pluvieuse en matinée !

 

Trondheim

 

Un premier arrêt photo face au quartier des docks, au bord de la Nidelva pour admirer les anciens entrepôts qui se reflètent dans cette rivière et le vieux pont.

 

Trondheim

 

Il a été construit en bois avec des piliers de pierre en 1681 et un poste de douane et servait pour accéder à la forteresse de Kristiansten. Il a été rénové en 1861 et est connu sous le nom de « pont du bonheur ».

 

Trondheim, la cathédrale Nidaros

 

Nous admirons l’extérieur de la cathédrale de Nidaros et du palais de l’archevêché mais la visite intérieure n’est pas au programme. La cathédrale a été construite à l’emplacement de la tombe de Saint Olaf, roi de Norvège et date de 1070 et a été rénovée en 1814. C’était le plus important lieu de pèlerinage de Scandinavie au Moyen Age. C’est également le lieu du sacre des rois de Norvège.

 

Trondheim, Archbishop's Palace

 

Dans le palais de l’archevêché, les archevêques ont siégé de 1152 à 1537. Les bâtiments accueillent de nos jours un musée et l’exposition des joyaux de la couronne.

 

 

Trondheim, la forteresse Kristiansten

 

La forteresse de Kristiansten a été construite dans les années 1680 sur une colline, après l’incendie qui a dévasté la ville, pour la protéger des invasions venues de l’est.

 

Trondheim, la forteresse Kristiansten

 

En 1718, elle a permis de faire échouer le siège des suédois. Durant la seconde guerre mondiale, Trondheim a été occupée par les troupes allemandes et des résistants norvégiens y ont été exécutés.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Norvège – L’archipel des Vesterålen

 

Les îles Vesterålen sont situées au nord de l’archipel des Lofoten. Elles comptent plusieurs grandes îles et beaucoup de petites. On y dénombre plus de 30.600 habitants et la principale ville est Sortland, où nous sommes logés pour trois nuits.

Le premier jour, nous nous rendons à Andenes, point de départ des safaris en mer et embarquons en fin de matinée sur le M/S Reine pour une croisière à la recherche des baleines, après la visite guidée du petit musée.

Le temps qui était très gris au départ se lève heureusement en mer. Pas de vent fort, la mer est d’huile. Il faut compter au moins 1h30 de navigation avant d’atteindre la fosse sous-marine (Bleik Canyon) où viennent souvent se nourrir les cétacés. Pas un seul jet d’eau en vue, notre bateau doit donc poursuivre sa route.

C’est finalement deux cachalots que nous pourrons admirer. Certains sont paraît-il plus chanceux, mais je m’estime heureuse, j’ai bien cru devoir me contenter des seuls oiseaux marins qui accompagnaient le bateau !

 

Iles Vesterålen, Andenes, Whale safari

 

Le grand cachalot (Physeter macrocephalus), sperm whale en anglais, est la plus grande des baleines à dents : jusqu’à 20 mètres de long pour les mâles, 12 pour les femelles, 4 pour les bébés à la naissance, avec un poids atteignant 57 tonnes pour les mâles, 20 les femelles et 600 kg pour les bébés à la naissance.

C’est le mammifère qui plonge le plus profond, jusqu’à 1.800 m. Il possède la plus grosse tête de tout le royaume animal (jusqu’à 35 % de sa longueur). Il produit les cris d’animaux les plus puissants, jusqu’à 245 dB.  Il vit 70 à 80 ans et se nourrit de pieuvres, de calamars géants, de poissons qu’il pêche au fond des mers.

 

Iles Vesterålen, Andenes, Whale safari

 

Seuls les mâles remontent dans les eaux arctiques plus poissonneuses, ils sont environ 5.000 en Norvège. Les femelles et les petits restent dans les eaux tropicales et tempérées.

 

Iles Vesterålen, Andenes, Whale safari

 

Nous aurions également pu voir des baleines à bosse, des orques, des marsouins, des rorquals communs, des dauphins, des Globicephala Melas et des petits rorquals.

Le prix de la croisière est conséquent, 945 NOK pour un adulte en 2015, soit un peu plus de 101 euros.

 

 

 

Après avoir admiré les deux cachalots, le bateau a pris le chemin du retour car il repart à 17 heures avec un nouveau chargement de touristes. Durant le voyage retour, de la soupe chaude est servie. Il y a aussi des boissons chaudes et des biscuits disponibles durant toute la croisière. Personnellement, je me suis installée au soleil sur le pont supérieur où j’étais quasiment seule pendant une bonne partie du trajet et ai profité du voyage retour pour prendre un bain de soleil au calme. J’ai donc zappé la soupe !

 

 

 

Retour de croisière au port d’Andenes, la vidéo

 

 

 

 

 

 

Norvège – L’archipel des Lofoten

 

Les îles Lofoten sont un archipel norvégien de 1.227 km2 situé au nord du cercle polaire (que nous avons franchi en avion), situées entre la mer de Norvège et le Vestfjord, un bras de mer poissonneux où l’on pêche notamment le cabillaud ou les harengs. Les poissons sont ensuite salés et laissés à sécher à l’air libre.

 

Iles Lofoten

 

L’archipel comprend sept grandes îles où vivent 24.000 habitants : Austvågøy, Gimsøy, Vestvågøy, Flakstadøy, Moskenesøy, Værøy et Røst.

 

Iles Lofoten

 

Du point le plus au nord, vers les îles Vesterålen (où nous passons trois nuits) au petit village de Hå dans le sud, où nous nous rendons, il y a 170 km. Les Lofoten bénéficient d’un climat océanique doux grâce au courant chaud du Gulf Stream.

 

Iles Lofoten

 

Les rorbus sont les cabanes sur pilotis, souvent de couleur rouge, qu’occupent les pêcheurs durant la saison de pêche puis qui sont souvent louées aux touristes durant l’été.

 

Iles Lofoten

 

Nous passons une journée à découvrir les îles Lofoten. Il fait un temps gris et très couvert, avec des nuages bas lorsque nous prenons le ferry pour changer d’archipel.

Heureusement le temps se lève dans la matinée et nous profitons d’un moment plutôt ensoleillé avant que le temps ne se couvre de nouveau. Ici la météo est très changeante, d’un lieu à un autre ou d’un moment à l’autre.

Les îles sont reliées entre elles par des ponts ou des tunnels creusés dans la roche.

 

Svolvær (sur l’île d’Austvågøy) est considérée comme la capitale des Lofoten.

 

Iles Lofoten, Svolvær
Svolvær

 

Nous nous y promenons et faisons quelques achats au marché : le camion de Karl Rekedal vend des saucissons, de la viande de renne, d’élan ou de caribou fumée, de la viande de baleine fumée … Le couple de commerçants n’hésite pas à faire goûter la marchandise. Ils acceptent les paiements par CB pour qui n’aurait pas suffisamment de couronnes. J’ai acheté un saucisson de renne, de la viande de renne et de baleine fumée.

Il y a un second camion qui vend de la morue mais qui n’a pas eu de succès avec notre groupe de touristes !

A côté, se trouvent de beaux étalages de fleurs. La Norvège est un pays très fleuri.

 

Iles Lofoten, Henningsvær
Henningsvær

 

Henningsvær, la « Venise » des Lofoten, est un village de pêcheurs installé sur plusieurs petites îles sur la côte sud d’Austvågøy. A proximité, se trouvent de grandes plages de sable blanc.

 

Iles Lofoten, plage de Ramberg
plage de Ramberg

 

Promenade sur la plage de Ramberg (île de Flakstadøy) avant notre déjeuner.

 

Iles Lofoten, Sakrisøy
Sakrisøy

 

A Sakrisøy (île de Moskenesøy) les rorbus sont jaune foncé, un peu la couleur de la moutarde ancienne. Nous y admirons des têtes de morues en train de sécher au soleil. L’odeur n’est pas des plus agréables !!! Il paraît qu’une fois sèches, celles-ci sont exportées en Asie et en Afrique.

 

Iles Lofoten, têtes de morues à Sakrisøy
Têtes de morues à Sakrisøy

 

Hå ou Haa (prononcer Ho) est un petit village situé au sud-ouest de Rogaland

 

Iles Lofoten, Hå

 

Iles Lofoten, Hå, têtes de morues
Hå, têtes de morues

 

Une vidéo tournée à Hå, essentiellement pour les chants d’oiseaux de mer

 

 

 

 

Norvège – Oslo

 

C’est une guide locale qui nous fait découvrir la capitale de la Norvège par un temps gris et par moment pluvieux.

 

Oslo, la vue au pied du théâtre

 

Nous grimpons tout d’abord sur le toit terrasse de l’Opéra, bâtiment de marbre et de verre de 38.000 m2 inauguré en avril 2008 et situé à l’extrémité du fjord, dans le quartier de Bjørvika.

 

 

 

Notre second arrêt est devant l’Hôtel de Ville  (Rådhuset).

 

Hôtel de ville d'Oslo

 

Il a été inauguré en 1950 et décoré par de grands artistes norvégiens de la première moitié du XX° siècle avec des motifs tirés de l’histoire, de la culture et du monde du travail norvégiens.

 

Hôtel de ville d'Oslo

 

Hôtel de ville d'Oslo

 

 

 

 

En fin de matinée, nous visitons le parc Vigeland, le plus grand parc de sculptures au monde, où sont exposées plus de 200 œuvres en bronze, pierre et/ou fer forgé du sculpteur norvégien Gustav Vigeland (1869-1943). Il s’agit de nus.

 

Oslo, le parc Vigeland

 

Oslo, le parc Vigeland

 

Oslo, la fontaine du parc Vigeland

 

En haut du parc, la colonne Monolith de plus de 14m de hauteur, sculptée dans une seule pierre, compte 121 figures humaines.

 

Oslo, le parc Vigeland et la colonne Monolith

 

Malheureusement le temps gris et la pluie viennent un peu gâcher la découverte.

 

 

 

Après le déjeuner, notre guide nous propose de visiter le Musée des Navires Vikings qui n’est pas à notre programme, avant de gagner l’aéroport d’Oslo pour nous embarquer vers Evenes.

 

Oslo, le musée viking

 

Il présente les bateaux les mieux conservés au monde, découverts dans trois tertres funéraires près du fjord d’Oslo où ils étaient ensevelis depuis plus de 1.100 ans.

 

Oslo, le musée viking, bateau de Tune
Bateau de Tune

 

Le bateau de Tune est le premier à avoir été découvert en 1867, dans un tumulus. Il date de 900 environ. La chambre funéraire contenait le squelette d’un homme. Il est exposé au musée dans l’état où il a été découvert. Le squelette de l’homme ainsi que les objets trouvés dans le bateau ont été perdus pendant ou juste après l’excavation et n’ont jamais été exposés.

 

Oslo, le musée viking, bateau d'Oselberg
Bateau d’Oseberg

 

Le bateau d’Oseberg a été construit vers l’an 820 en chêne avec des rames en pin. Il mesure 22 m de long par 5 de large. Son équipage comprenait 30 rameurs, un navigateur et une vigie. En 834, il a été utilisé comme bateau funéraire pour deux femmes d’importance, l’une âgée de 70-80 ans, l’autre d’une cinquantaine d’années. La chambre funéraire a été creusée derrière le mât du navire. On a retrouvé avec elles : trois traîneaux, un chariot, cinq têtes animales sculptées, cinq lits, 15 chevaux, six chiens et deux vaches. Les traîneaux, le chariot et 4 des têtes animales sont exposées au musée. Il a été découvert par un fermier en 1903. Les travaux de fouille ont duré trois mois, ceux de restauration ont pris 21 ans ! Plus de 90 % du bateau a été reconstitué avec ses bois d’origine.

 

Oslo, le musée viking, bateau de Gokstad
Bateau de Gokstad

 

Le bateau de Gokstad a été construit vers 900 et utilisé comme bateau funéraire.  Il est en chêne, mesure 23 m de long par 5 de large. 32 boucliers jaunes et noirs étaient accrochés de chaque côté du bateau. Le squelette d’un homme d’une quarantaine d’années a été retrouvé dans la chambre funéraire, a priori mort au combat. Le bateau a malheureusement été pillé en partie. Ce sont les deux fils d’un fermier qui l’ont découvert en 1879

 

 

La plupart des objets sont conservés dans des vitrines en verre, ce qui rend les photos difficiles : reflets des sources lumineuses, traces de doigts …

 

En fin d’après-midi, nous prenons le vol pour Evenes où un nouveau car et un nouveau chauffeur, français, nous attendent pour notre périple dans les îles Lofoten et Vesterålen.

Quelques photos. J’ai la chance d’avoir un hublot mais par contre la vitre est d’une saleté incroyable !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Circuit en Norvège

 

Intitulé « Lofoten et fjords » il s’agissait d’un circuit que j’ai effectué début août 2015.

Il était vendu par trois tour opérateurs français, dont Quartier Libre et Nouvelles Frontières, sous un nom différent. L’agence locale a regroupé les touristes et nous nous sommes retrouvés un groupe de 46 personnes, ce qui est énorme ! Moi qui ai l’habitude des groupes d’une petite vingtaine de personnes, voire 14 sur mes derniers voyages, cela m’a beaucoup surprise !

 

carte itinéraire Norvège

 

Le programme initial

Jour 1 – France – Oslo : Arrivée en soirée et transfert à notre hôtel

Jour 2 – Oslo – Iles Vesteralen : Tour panoramique de la capitale. Déjeuner libre puis vol pour Evenes. Route pour Stockmarknes. Nuit à Sortland

Jour 3 – Iles Versteralen : Journée consacrée à l’observation des baleines. A Andenes, visite du centre des baleines puis balade en mer de 4 heures. Nuit à Sortland

 

Itinéraire aux îles Lofoten

 

Jour 4 – Iles Lofoten : Journée consacrée à la découverte des îles Lofoten et leurs petits ports typiques. Nuit à Sortland

Jour 5 – Iles Lofoten – Fauske : Croisière d’une heure sur le Vestjord, de Lodingen à Bognes. Retour sur le continent. Route jusqu’à Fauske. Train de nuit pour Trondheim

Jour 6 – Trondheim – Sognefjord : Tour panoramique de Trondheim. Route à travers les montagnes de Dovrefjell puis du Sognefjellet. Visite de l’église en bois de Lom. Nuit à Hafslo

Jour 7 – Sognefjord – Oslo : Croisière sr le Sognefjord, le roi des fjords. Visite de l’église en bois debout de Borgund. Traversée de la vallée d’Hemsedal, vers celle de Hallingdal. Nuit sur Oslo

Jour 8 – Oslo – France : Vols retour

 

 

Avis et commentaires :

Un beau circuit, mais trop court à mon sens : des 8 jours annoncés, lorsque l’on enlève les jours consacrés aux vols aller et retour, il n’en reste plus que six ! Je n’ai pas trouvé sur internet de circuit plus long, par exemple douze jours comme j’affectionne beaucoup.

Il faut par ailleurs être conscient du nombre de kilomètres que cela représente. En dehors du vol Oslo – Evenes que nous avons pris pour nous rendre aux îles Lofoten, puis du train de nuit de Fauske à Trondheim, nous avons parcouru 2.015 km en autocar en six jours.

Les routes sont en très bon état, la vitesse réglementée, les temps de conduite des chauffeurs également. A noter que nos trois autocars successifs étaient tous très confortables. Nous avons emprunté beaucoup de ponts et de tunnels creusés dans la roche ainsi que quelques ferries pour nous rendre dans les îles.

 

Météo

Cet été 2015 était particulièrement pourri en Norvège, selon notre guide. Nous avons eu des matinées très grises et nuageuses avec quelques petites pluies jamais longues, du style crachin, et le temps se levait généralement en milieu d’après-midi mais restait très changeant d’une heure à l’autre et d’un lieu à un autre, en particulier dans les îles.

Prévoir donc des vêtements chauds et éventuellement des plus légers si beau temps. Les températures oscillaient entre 17°C le matin et 22°C l’après-midi dans le meilleur des cas. Ma parka à capuche, mes gants, mon écharpe et mon sur-pantalon coupe-vent m’ont été très utiles, en particulier sur le bateau lors du safari baleines. Les touristes qui ont fait le circuit des fjords plus au sud n’ont pas eu un meilleurs temps !

Nos hôtels étaient de bonne qualité et nous avons apprécié de rester trois nuits consécutives dans le même hôtel à Sortland. J’ai pu me connecter très facilement en wifi depuis ma chambre dans les trois hôtels de notre circuit.

Les lits dans les chambres doubles sont en général des lits jumeaux, collés l’un contre l’autre et chaque couette est individuelle, ainsi on ne risque pas d’être découvert par l’autre dormeur !

Attention, dans le nord, en été, la nuit ne tombe pas. A 23 heures ou à 3 heures du matin, il fait toujours grand jour ! Cela surprend au début ! Il n’y a pas de volets en Norvège mais un rideau intérieur plus ou moins occultant. Pour qui craint la lumière du jour comme moi, je conseille d’emporter un masque de voyage qui s’avérera fort utile !

Les chambres pour les personnes voyageant seules n’étaient pas des mouchoirs de poche comme c’est parfois le cas, alors que nous payons pourtant un supplément. En Norvège, les chambres dans lesquelles j’ai séjourné étaient des doubles. Les hôtels étaient tous équipés d’ascenseurs. En Norvège, il n’y a pas de niveau zéro, le niveau 1 correspond au rez de chaussée.

Lorsque l’on séjourne plusieurs nuits d’affilée dans un même hôtel, ne pas oublier de déposer les serviettes de toilette sur le sol de la salle de bains si l’on veut qu’elles soient changées.

Pas besoin d’emporter votre adaptateur électrique, les prises sont les mêmes qu’en France.

Pas de moustique dans nos chambres. Selon notre guide, hormis si vous êtes perdus en Laponie loin de la civilisation, sous votre tente et par temps chaud, vous ne rencontrerez pas ces méchantes petites bestioles. Nous avons dû en voir deux un jour, qui étaient rentrés dans l’autocar et qui ont été neutralisés avant d’avoir eu le temps d’agir !

 

Les repas 

Le norvégien prend un solide petit déjeuner, mange une bricole sur le pouce à midi et dîne de bonne heure, vers 17-18h.

Nous avions toujours de très beaux buffets pour le petit déjeuner. Ne pas hésiter à délaisser le traditionnel pain / beurre / confiture pour  tester la version scandinave. Vous aurez un choix de charcuteries diverses, hareng fumé, saumon cuit froid ou fumé, crudités, œufs, saucisses, haricots secs, pancakes, fromage sec ou blanc, fruits, etc, etc … et bien sûr quelques lamelles de Brunost, cette spécialité brune caramélisée, à base de lait de chèvre et/ou de vache à laquelle je suis devenue totalement accro !

Un peu méfiante au départ, j’ai suivi le conseil de notre guide et testé le petit déjeuner saumon, crudités et Brunost que j’ai totalement adopté durant le reste du séjour !

Le hareng fumé est excellent, celui que j’ai goûté était mariné avec des aromates, un sucré salé que j’ai trouvé du meilleur effet, mais j’en connais qui n’ont pas aimé.

Un petit mot sur le pain, notamment celui du petit déjeuner, qui est excellent. Ils en ont de toutes sortes, nature ou avec des graines ou des fruits secs, individuels ou à trancher.

Pour le déjeuner, on nous servait un plat principal (poisson & légumes ou viande & légumes) et un dessert. Le soir, c’était trois plats : entrée, plat, dessert. Les pommes de terre sont omniprésentes. J’aurais volontiers sauté la pause déjeuner pour avoir un peu plus de temps pour les visites, quitte à manger un petit sandwich sur le pouce car notre circuit était minuté.

La nourriture, dans le nord de la Norvège, était un peu répétitive : « Qu’est-ce qu’on va manger ce midi/ce soir : cabillaud pommes de terre ou morue patates ? » comme le disait malicieusement notre guide ! J’aurais apprécié de manger plus souvent du saumon, le cabillaud étant bien trop fade à mon goût !

Nous n’avons pas eu souvent de repas en formule buffet que ce soit le midi ou le soir. Les fruits étaient rarement présents aux repas, idem pour les légumes verts peu nombreux et souvent surgelés.

N’hésitez pas si vous trouvez des fraises, des framboises ou des myrtilles au buffet du petit déjeuner, elles sont excellentes !

Les desserts servis étaient aussi très répétitifs : des crèmes style panna cotta à la vanille ou au chocolat, des crèmes renversées, de la jelly anglaise de toutes les couleurs, de la salade de fruits (souvent en conserve), ce n’est pas leur point fort.

N’espérez pas y déguster une omelette norvégienne, c’est une recette qui n’a de norvégien que le nom et que l’on doit à un grand chef français !

 

Boissons

Ne boudez pas l’eau du robinet en Norvège, elle est excellente et servie gracieusement fraîche en carafes sur toutes les tables ! Par contre, les autres boissons sont chères : eau minérale en bouteille, bière ou vin au verre ou à la bouteille. Le verre de bière locale était à 60 NOK minimum (soit 6.60 €) et souvent plus cher ! Pas de vignobles en Norvège et des taxes sur les alcools très élevées.

Essayez de goûter de l’Aquavit de la marque Linié, et si cela vous plait, ce qui a été mon cas, achetez-en au moment du départ au duty free de l’aéroport d’Oslo. C’est une eau de vie de pomme de terre parfumée avec des herbes et des épices.

Son histoire :

http://www.marque-alcool.com/marques_aquavit.html

 

Le coût de la vie est très élevé en Norvège, prévoyez un budget conséquent si vous voulez rapporter des cadeaux ou des souvenirs. Dans le nord, on trouvait de superbes peluches et tous les grands parents du groupe ont craqué et rapporté des baleines, des élans, des rennes, … pour leurs petits enfants ! Perso, j’ai craqué aussi !

Vous pouvez rapporter aussi un troll, il en existe de toutes les tailles, mais il faut aimer ces vilaines créatures ! Personnellement, un troll sur ma table de nuit et ce sont les insomnies assurées !

Les pulls norvégiens sont superbes, certains sont même waterproof mais ils coûtent un bras ! Nous avons peu eu l’occasion de faire du shopping durant le circuit car lors de haltes après 18h les magasins étaient fermés. Au duty free d’Oslo, peu de boutiques et peu de choix avec des pulls à plus de 300 euros !

On peut rapporter du saumon fumé sous vide, il se conserve 2-3 jours en dehors du frigo le temps du voyage, et il est possible de le congeler. Les saucissons de renne ou d’élan peuvent facilement être transportés ainsi que la viande fumée de renne, d’élan ou de baleine qui est conditionnée sous vide. Nous avons aussi acheté, sur le conseil de notre guide, de la confiture de molte (multe en norvégien), une baie arctique que l’on trouve en Scandinavie et qui ressemble un peu à une framboise de couleur orange claire (mais a un goût tout à fait différent). Personnellement cette confiture ne m’a pas emballée, pas assez de goût pour mon palais !

N’oubliez pas le Brunost, le fromage caramélisé qui est commercialisé en tranches (très pratique), ou entier à couper avec un outil spécial.

Une petite vidéo de présentation (en norvégien) avec de très beaux paysages :

https://vimeo.com/45980082

 

Mon carnet de route :

https://fenotte2003.wordpress.com/2015/08/07/lofoten-fjords-jour-1/

 

Pologne – Retour sur Wroclaw

 

Retour sur Wroclaw pour deux nuits en fin de circuit. Cette fois, le Mercure étant complet, nous couchons au Sofitel, à deux pas du Rynek et de la basilique Sainte Elisabeth que nous visitons.

 

Basilique Ste Elisabeth, Wroclaw (Bazylika św. Elżbiety)

 

Avant cela, nous sommes montés en haut de l’une de ses tours pour admirer la vue sur la ville.

 

Vue du haut de la tour de la Basilique Ste Elisabeth, Wroclaw (Bazylika św. Elżbiety)

 

Diaporama photos

 

 

 

Promenade sur le Rynek, beaucoup plus agréable cette fois car le temps est beau.

 

Rynek, Wroclaw

 

Wroclaw, Rynek et hôtel de ville

 

Wroclaw, Rynek et hôtel de ville

 

 

Nous visitons aussi l’intérieur de l’église Sainte Marie-Magdeleine.

 

 

 

 

Le soir, nous dînons dans un restaurant situé dans les caves médiévales de l’hôtel de ville où nous avons opté pour la formule concert puis dîner.

 

 

Wroclaw, le restaurant

 

Pour 30 euros par personne, nous assistons à un concert de piano d’une heure en petit comité (moins de dix spectateurs),

 

concert à Wroclaw

 

avant de très bien dîner dans une salle magnifique où nous sommes les deux seuls clients !

 

Restaurant Piwnica Swidnicka, Hôtel de ville de Wroclaw

 

Restaurant Piwnica Swidnicka, Hôtel de ville de Wroclaw

 

Restaurant Piwnica Swidnicka, Hôtel de ville de Wroclaw

 

Restaurant Piwnica Swidnicka, Hôtel de ville de Wroclaw

 

 

Le lendemain matin, il fait très beau. Nous avons décidé de visiter les îles de l’Oder et de faire une promenade en bateau.

Mais avant toute chose, nous sortons sur le Rynek prendre notre petit déjeuner au soleil, dans un endroit plus typique et moins cher que le Sofitel (qui facture cela l’équivalent de 20€ par personne !).

Un coup d’œil au plan de la ville pour nous situer et nous partons à pied en direction de l’Oder.

 

Quelques photos sur notre chemin

 

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Les îles de l’Oder

 

Wroclaw, les îles de l'Oder

 

L’île de la cathédrale (Ostrów Tumski)

C’est le plus vieux quartier de la ville construit sur une île sur l’Oder.

Pour s’y rendre, il faut d’abord emprunter le plus vieux pont de la ville qui nous emmène sur l’île de sable (Wyspa Piasek), où l’on prend ensuite le pont Tumski, où on peut voir accrochés tous les cadenas des amoureux.

 

Wroclaw le pont vers l'île Tumski (l'île de la cathédrale) avec ses cadenas

 

La première église a été construite au IX° siècle et elle était en bois. L’île a été vendue à l’église en 1315.

 

Wroclaw, île de la cathédrale, église St Jean Baptiste
St Jean Baptiste

 

La cathédrale Saint Jean Baptiste (Archikatedra św. Jana Chrzciciela), de style gothique, a été construite entre 1244 et 1341. Elle possède deux tours jumelles de 98 m de hauteur. Du haut de l’une d’elles, nous avons apprécié la vue sur la ville et sur l’Oder (montée et descente en ascenseur).

 

Vue de la tour de l'église St Jean Baptiste, île de la cathédrale, Wroclaw

 

Sur l’île de sable (Wyspa Piasek), nous visitons l’église Notre Dame des Sables ou Sainte Marie sur le Sable (Kosciol Najswietszej Marii Panny Na Piasku), l’une des églises gothiques les plus anciennes de Pologne.

 

îles de l'Oder et basilique ND des sables, Wroclaw
Notre Dame des Sables

 

Allemande à l’époque de la seconde guerre mondiale, Wroclaw qui s’appelait alors Breslau a été transformée en ville fortifiée. De ce fait, la plupart de ses monuments historiques ont été détruits ou gravement endommagés. L’église des sables a ainsi brûlé et a été reconstruite après la guerre, par les polonais, à partir de 1946.

L’église Notre Dame des Sables était en partie fermée lorsque nous l’avons visitée, à l’heure du déjeuner, et nous n’avons pu prendre que des photos de loin. Nous avons, par contre, pu accéder à la chapelle où est installée une crèche animée d’automates qui attire beaucoup de touristes. Comme nous l’a fait comprendre la vieille dame qui en est chargée, il y a beaucoup de gens pour admirer, mais peu pour faire une obole !…

 

Basilique ND des sables, Wroclaw

 

Basilique ND des sables, Wroclaw

 

La crèche mobile de Noël a été créée en 1967 dans la chapelle de la paroisse des sourds et muets par le prêtre Kazimierz Blazsczyk. Au début il n’y avait que quelques figurines actionnées par un seul mécanisme. En dehors de la période de l’Avant et de Noël, au lieu de la crèche et du berceau, c’est la maison de Nazareth où travaille la Sainte Famille qui est représentée.

 

Diaporama photos Les îles de l’Oder

 

 

 

Diaporama photo de notre promenade en bateau d’une heure sur l’Oder avec le Nereida

 

 

Hala Targowa

La halle a été construite entre 1906-1908, à l’époque allemande, et n’a pas trop souffert durant la deuxième guerre mondiale. Elle a été rénovée au début des années 1980. C’est l’un des plus grands marchés de la ville. Elle est ouverte du lundi au vendredi de 8h à 19h et le samedi de 9h à 15h.

Nous nous y sommes arrêtés en revenant de notre visite sur l’île de sable et l’île de la cathédrale. Après un rapide tour de marché et quelques photos, nous avons acheté 2 kilos de chanterelles que nous avons rapportées en France.

 

 

 

Dernière après-midi sur Wroclaw à nous promener dans la vieille ville, profitant du beau temps.

 

 

 

Nous visitons également le musée d’histoire de la ville, situé dans l’ancien Hôtel de Ville (entrée gratuite).

 

 

 

 

Pologne – L’Abbaye fortifiée des Bénédictins de Tyniec

 

L’abbaye a été fondée en 1044 par Casimir Ier. A l’époque, Cracovie était la capitale du Royaume.

 

Abbaye de Tyniec

 

Des vestiges ont été découverts durant les travaux du presbytère dans les années soixante.

 

Abbaye de Tyniec

 

Abbaye de Tyniec

 

L’église d’origine a été agrandie au XV° siècle. Elle est aujourd’hui de style baroque suite à sa reconstruction entreprise par l’abbé Stanislaw Lubienski au début du XVII° siècle.

 

Abbaye de Tyniec

 

Abbaye de Tyniec

 

Après un incendie en 1831, le toit des tours de l’église a été refait différemment. La coupole date du XIX° siècle. Le sanctuaire est placé sous le patronage des apôtres St Pierre et St Paul.

 

Abbaye de Tyniec

 

L’abbaye est située à 12 km au sud-ouest de Cracovie et seule l’église se visite.

 

La vue de l'Abbaye de Tyniec

 

On a aussi une assez jolie vue depuis la terrasse belvédère sur la Vistule et la campagne environnante.

 

La vue de l'Abbaye de Tyniec

 

Nous avions noté qu’il était possible de s’y rendre en navette fluviale (départ en dessous du Wavel), mais après renseignement, en ce début juin, il n’y avait que des croisières durant le week-end. Du coup nous avons pris la voiture.

 

Abbaye de Tyniec

 

Abbaye de Tyniec

 

Abbaye de Tyniec

 

 

 

 

Pologne – Cracovie

 

Cracovie (Kraków) est aujourd’hui la seconde ville de Pologne. Sa construction au bord de la Vistule remonte au VII° siècle, c’est l’une des villes les plus anciennes du pays dont le patrimoine architectural a été très bien conservé.

Le premier roi de Pologne, Ladislas I° (Bolesław I ) a été couronné en 1025 à Cracovie et la ville est devenue capitale du pays à partir de 1038 et jusqu’en 1596, avant Varsovie.

Le centre historique de la ville (Stare Miasto) est inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1978.

 

Le Rynek Główny de Cracovie
Sur le Rynek, de gauche à droite, basilique Ste Marie, halle aux draps et beffroi de l’hôtel de ville

 

Le Rynek Główny de Cracovie, la place du marché, est la plus grande place médiévale d’Europe et le lieu le plus fréquenté de la ville.

 

Nous décidons de nous payer la grande balade en calèche qui part du Rynek, passe sous la colline du Wawel avant de traverser le quartier juif de Kazimierz. Dommage que notre cocher et son acolyte ne parlent ni l’anglais ni le français car nous n’avons eu droit à aucun commentaire ! … Compter 50 euros l’heure de promenade (400 PLN).

 

Cracovie, balade en calèche, quartier Kazimierz
Le quartier Kazimierz

 

Kazimiez, fondé en 1335 par le roi Casimir le Grand, était une ville indépendante avant d’être rattaché à Cracovie en 1801. La communauté juive s’y est implantée à partir du XVI° siècle. Décimée durant la seconde guerre mondiale, le quartier a été délaissé jusqu’aux années 1990. C’est l’un des lieux de mémoire de la ville avec le quartier de Podgórze où les nazis avaient construit un ghetto. Il ne reste aujourd’hui que quelques centaines de juifs à Cracovie.

 

 

 

La basilique gothique Sainte Marie, Kościoł Mariacki a été construite au XIV° siècle sur le Rynek. Elle possède deux tours de hauteurs différentes dont la plus haute, Hejnalica, servait autrefois à prévenir les habitants de l’ouverture et la fermeture des portes de la ville, des incendies ou des attaques ennemies.

 

Basilique Sainte Marie, Cracovie
Basilique Sainte Marie

 

Nous y admirons notamment le retable médiéval de Wit Stwosz (1448-1533) sur le maître-autel, le plus grand retable d’Europe : 12 m de long, plus de 200 figures sculptées dans le bois. Il a nécessité douze années de travail !

 

Basilique Ste Marie, Cracovie
Le retable de Wit Stwosz

 

La sonnerie de trompette du Hejnal retentit à chaque heure du haut de la plus haute tour de la basilique Sainte Marie.

 

 

 

Du haut du beffroi de l’ancien hôtel de ville (Wieża ratuszowa), le bâtiment ayant été détruit en 1820, on a une belle vue sur le Rynek et sur la ville. La montée est raide et longue, la tour fait 70 m de haut, les marches sont très hautes, mais le jeu en vaut la chandelle. Dommage qu’arrivés tout en haut on ne puisse sortir à l’extérieur et que les photos soient faites derrière les vitres !…

 

Cracovie, balade en calèche, départ du Rynek
De gauche à droite, le beffroi et la halle aux draps

 

L’ancienne halle aux draps (Sukiennice), au centre du Rynek, a été construite à partir de 1257. Elle regroupe aujourd’hui des petites échoppes d’artisanat, des cafés et galeries d’art et à l’étage des collections de peintures du musée de la ville.

 

Diaporama 1 : le Rynek, la basilique Sainte Marie, les églises Sainte Barbe, Saint Adalbert et Sainte Anne, le Wawel

 

 

 

Le Collegium Maius, l’université où Copernic a enseigné, est le plus ancien bâtiment universitaire de Pologne.

 

Cracovie, Collegium Maius

 

A voir l’ancienne horloge située dans la cour intérieure, qui s’anime toutes les deux heures.

 

 

 

La colline du Wawel et la basilique cathédrale Saints Stanislas et Venceslas.

Sur la colline fortifiée du Wawel qui domine la Vistule se trouvent le château royal et la basilique cathédrale Saints Stanislas et Venceslas qui a accueilli les sacres et les funérailles royaux entre 1320 et 1734. Elle abrite dans sa crypte les tombes des anciens monarques, dont celle de Ladislas I°, premier roi de Pologne, qui y a été couronné. La basilique actuelle, troisième construite sur le site, a été consacrée en 1364.

 

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Nous avons décidé de ne pas visiter l’intérieur du château royal car les salles y sont paraît-il pauvres en mobilier et les photos également interdites, ce qui pour nous est rédhibitoire.

 

 

 

Nos photos de Cracovie – diaporama 2 : quelques vues de la ville, les églises Saint Pierre Saint Paul et Saint André Apôtre

 

 

 

La porte Saint Florian et la barbacane, l’église Saint Florian, la place Mariacki, Maly Rynek, …

 

 

La porte Saint Florian (Brama Floriańska), sur la Voie Royale, était l’une des 8 portes d’entrée de la ville à l’époque médiévale. La Barbacane (Barbakan), construite à la fin du XV° siècle, était la forteresse qui protégeait l’entrée de la ville. Elle était autrefois rattachée par un mur épais à la porte Saint Florian.

 

L’église Saint Florian est l’une des plus anciennes de la ville, elle est dédiée au patron des pompiers. Le futur pape Jean Paul II y a exercé en tant que vicaire entre 1949 et 1951.

 

 

 

Le musée souterrain (Podziemia Rynku) situé sous le Rynek a été inauguré en septembre 2010 à 4m de profondeur. Il possède une surface d’exposition interactive de près de 4.000 m2. « Sur les traces de l’identité européenne de Cracovie » a été rendue possible grâce aux recherches archéologiques menées de 2005 à 2010 à l’est du Rynek. L’exposition présente l’histoire de la ville, capital de la Pologne à l’époque médiévale, et ses connections avec les centres de commerce et de culture européens. Attention les horaires d’ouverture sont différents selon les jours et les saisons.

 

 

 

 

 

 

Pologne – La mine de sel de Wieliczka

 

Nous sommes arrivés la veille au soir sur Cracovie par une journée maussade et pluvieuse et la météo n’ayant pas annoncé un temps magnifique, nous avons décidé de commencer la journée par la visite de la mine de sel située à Wieliczka, à 14 km de Cracovie.

 

Visite de la mine de sel « Wieliczka »

 

Il s’agit de la plus ancienne mine de sel gemme d’Europe, exploitée depuis le XIII° siècle et inscrite depuis 1978 au patrimoine mondial de l’Unesco.

 

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Nous y sommes vers 9 heures, il pluviote, nous prenons nos billets pour la visite en français qui a lieu à 10h15. Nous nous retrouvons un petit groupe d’une bonne quinzaine de personnes et notre guide est un beau polonais plein d’humour.

 

Visite de la mine de sel « Wieliczka », chapelle de sel dédiée à Sainte Kinga de Pologne

 

D’abord il nous faut descendre des marches pendant tellement longtemps qu’on doit être au moins au centre de la terre !

 

Visite de la mine de sel « Wieliczka », chapelle de sel dédiée à Sainte Kinga de Pologne

 

Puis nous allons parcourir des galeries, passer des portes, visiter des salles et des chapelles, descendre encore des escaliers, enfiler de nouvelles galeries, etc, etc …

 

Visite de la mine de sel « Wieliczka », chapelle de sel dédiée à Sainte Kinga de Pologne

 

Visite de la mine de sel « Wieliczka »
La chapelle de la Sainte Croix qui date de 1860

 

La visite a duré deux heures. Elle peut être prolongée par seconde visite d’une heure au musée de la mine, mais j’avoue en avoir eu assez.

 

Pour revenir sur le plancher des vaches, après de nouvelles galeries, la bonne nouvelle ce sont les deux ascenseurs qui nous remontent à toute vitesse à l’air libre. J’ai apprécié car j’ai acheté deux lampes à sel pour offrir, dans une des boutiques au fond de la mine, et le moins que l’on puisse dire c’est que c’est particulièrement lourd à porter !

 

Visite de la mine de sel « Wieliczka »
La chapelle de sel dédiée à Sainte Kinga de Pologne,

 

La plus belle salle de la mine est sans conteste la chapelle de sel dédiée à Sainte Kinga de Pologne, Sainte Cunégonde (1234-1293),  duchesse de Cracovie, qui avait fait vœu de chasteté et a terminé sa vie dans un couvent de Clarisses. Elle était en travaux lorsque nous l’avons visitée. Toutes les sculptures y ont été réalisées dans les murs de sel.

 

 

 

Pologne – La route des nids d’aigle

 

Entre Częstochowa et Cracovie, nous empruntons la route des nids d’aigle en Silésie, dans le Jura polonais, toujours sous un temps très gris et par moment pluvieux, ce n’est vraiment pas le temps idéal pour admirer les anciennes places fortes édifiées au XIV° siècle par le roi Casimir le Grand pour défendre la route commerciale qui reliait Cracovie (capitale de la Pologne à cette époque) à la région de la Grande Pologne.

 

Le premier que nous découvrons, au-dessus du village, est le château d’Olsztyn. Ici une photo prise depuis la voiture et sous la pluie.

 

Route des nids d'aigle - château d’Olsztyn
Château d’Olsztyn

 

Une brève éclaircie me permet de sortir de la voiture prendre quelques photos des ruines du château d’Ogrodzieniec.

 

Route des nids d'aigle, château d’Ogrodzieniec
Château d’Ogrodzieniec
Route des nids d'aigle, château d’Ogrodzieniec
Château d’Ogrodzieniec

 

Et la pluie est de retour lorsque nous atteignons le château de Pieskowa Skala. Nous sommes lundi et le château est fermé, mais voir ses beaux jardins sous la pluie n’aurait pas été idéal !

 

Route des nids d'aigle, château de Pieskowa Skala
Château de Pieskowa Skala

 

 

Diaporama photos

 

Pologne – Jasna Góra, la montagne lumineuse

 

Après deux jours de grand beau temps, nous nous réveillons avec la pluie à Varsovie et elle va nous accompagner toute la journée le long de notre route vers Cracovie.

Nous faisons halte en fin de matinée à Częstochowa, en Silésie, à 200 km au sud-ouest de Varsovie, pour visiter le sanctuaire de Jasna Góra, l’équivalent polonais de Notre Dame de Lourdes.

 

Sanctuaire de Jasna Gora à Czestochowa

 

Il reçoit chaque année la visite de 4 à 5 millions de pèlerins venant de 80 pays du monde.

 

Sanctuaire de Jasna Gora à Czestochowa

 

Le sanctuaire est célèbre pour son icône de la Madone Noire, Notre Dame de Częstochowa, qui y a été installée par Ladislas d’Opole qui a fondé le couvent en 1382.

 

Sanctuaire de Jasna Gora à Czestochowa

 

Selon la légende, l’icône aurait été peinte par Saint Luc ; elle a vraisemblablement été réalisée à Byzance vers le VI° siècle. Réputée source de miracles, elle a été très vite vénérée et est devenue l’objet de convoitises.

Elle porte ainsi deux cicatrices sur la joue droite, traces du vandalisme des Hussites lors d’un pillage, le jour de Pâques 1430. Le sanctuaire a ensuite été fortifié (1621) et a résisté en novembre 1655 au siège de l’armée suédoise. Les moines paulins qui y vivent ont apporté leur aide aux insurgés durant l’insurrection de 1863, ainsi qu’aux partisans, prisonniers de guerre et juifs durant la seconde guerre mondiale et l’occupation nazie.

Le culte de la Madone Noire est très vivace en Pologne, elle est aussi un symbole national. Du reste, des reproductions de la Madone sont présentes dans toutes les églises que nous avons visitées.

 

La la Madone Noire, Notre Dame de Częstochowa

 

Nous avons photographiée cette copie durant l’été 2013 dans la basilique Notre Dame de Fourvière à Lyon !

 

La chapelle qui renferme l’image  de la Madone Noire est protégée par des grilles et lors de notre venue, une messe de communion s’y tenait avec beaucoup de monde, dans la chapelle et derrière les grilles. Nous avons dû attendre la fin de l’office et le départ des communiants et des fidèles avant de pouvoir rejoindre la queue pour nous approcher. Malheureusement, entre temps, la Vierge avait été enfermée dans son coffrage de protection en argent et nous n’avons pu la voir de près. La seule photo que nous avons pu prendre a été de très loin et à travers les barreaux, avec le téléobjectif.

 

La Madone Noire, Notre Dame de Częstochowa

 

Il pleuvait ce matin de juin lorsque nous avons photographié les extérieurs et le chemin de croix.

Nous n’avons pas passé beaucoup de temps à l’intérieur du sanctuaire car vers midi 10, nous avons tous été dirigés vers la sortie, il fermait. Je n’avais rien noté de tel sur les guides (Guide Vert et Routard), peut-être était-ce exceptionnel ? … Dommage que nous n’ayons pas visité l’église en premier avant de passer du temps à l’extérieur !

 

Pologne – Varsovie

 

Week-end en famille à Varsovie

Le samedi après-midi, nous débutons nos visites par la montée en haut du palais de la culture & de la science (Palac Kultury i Nauki), construit au début des années 1950, 237 m de hauteur.

 

Varsovie - le palais de la culture et de la science (palac kultury i nauki)

 

Du haut de la plateforme située au 30° étage à 114 m de haut, nous avons un aperçu de Varsovie, avant de partir nous promener à pied dans la vieille ville.

 

Varsovie, la vue de la terrasse panoramique du palais de la culture au 30° étage

 

Durant la seconde guerre mondiale, Hitler avait donné l’ordre de raser la ville. Les monuments et les édifices publics ont donc été dynamités par les troupes allemandes.

 

Varsovie, la vieille ville

 

Les travaux de reconstruction de la vieille ville (Stare Miasto) à l’identique ont été entrepris dès la fin de la guerre. Les travaux ont duré de 1945 à 1988. La vieille ville a été inscrite en 1980 au patrimoine mondial de l’Unesco.

 

Varsovie, le Rynek (Rynek Strergo Miasta)
Le Rynek Strergo Miasta

 

Déjeuner place Grzybowski. Nous sommes à deux pas de l’église de tous les saints et à l’angle de la rue Prozna.

 

Varsovie, Église de Tous les Saints (Kościół Wszystkich Świętych) sur la place Grzybowski

 

L’église de tous les saints (Kościół Wszystkich Świętych), plac Grzybowski , œuvre de l’architecte Henryk Marconi,  a été construite entre 1861 et 1893. C’est le plus grand temple de Varsovie, d’une capacité de 3.500 fidèles. Durant l’occupation, c’était l’une des trois églises chrétiennes situées dans le ghetto et servait aux chrétiens d’origine juive. Gravement endommagée en 1939 durant l’insurrection de Varsovie, elle a abrité de nombreuses familles juives. Après la guerre et notamment grâce à l’aide de la communauté juive, elle a été entièrement reconstruite.

 

A deux pas de l’église de tous les saints, dans la rue Próżna subsistent encore aujourd’hui quelques bâtiments dont celui-ci que nous avons pris en photo.

 

Varsovie, immeuble de la rue Próżna

 

La rue Próżna était essentiellement habitée par des artisans et commerçants juifs et s’y trouvaient de nombreuses boutiques vendant des articles de ferronnerie et des livres. Durant la seconde guerre mondiale, une partie de la rue s’est retrouvée enclavée dans le petit ghetto de novembre 1940 à avril 1941. Lorsque la délimitation du ghetto a été redéfinie, les juifs ont dû partir et ont été remplacés par des polonais. La rue, lors de l’insurrection de 1944, a vu l’édification d’une barricade. Après l’écrasement de l’insurrection, des bâtiments de la rue ont été incendiés. Ceux qui ont été épargnés n’ont jamais été entretenus ou restaurés, d’où un état certain de délabrement.  En mars 1987, les quatre derniers immeubles d’origine ont été inscrits au registre des bâtiments historiques pour être restaurés.

 

Varsovie, le Rynek (Rynek Starego Miasta) et la statue de la sirène

 

Nous longeons les remparts jusqu’à la Barbacane, nous promenons dans la vieille ville jusqu’au Rynek Starego Miasta (place de la vieille ville) où nous admirons les belles façades et la statue de la sirène, emblème de la ville.

 

Varsovie, place du Château et colonne de Sigismond III

 

Direction ensuite le château royal dont la reconstruction est récente (1971-1984).

 

 

 

 

Le dimanche, nous visitons le Parc Royal Lazienki, créé au XVIII° siècle par le roi Stanislas Auguste, dernier roi de Pologne. Une démonstration hippique s’y tient juste à notre arrivée. Nous enchaînons par un concert auprès du monument de Chopin autour duquel une foule importante écoute religieusement la pianiste, certains assis sur des bancs, les autres assis ou allongés dans l’herbe…

 

Varsovie, parc royal Lazienki, concert devant Pomnik Chopina

 

avant de visiter le Palais sur l’eau, érigé sur une petite île artificielle au milieu du lac.

 

Varsovie, parc royal Lazienki, le palais sur l'eau

 

L’œuvre originale de Tylman van Gameren, construite en 1689, a été brûlée par les allemands en 1944, avant d’être reconstruite à l’identique (15 ans de travaux). C’était la résidence d’été de Stanislas Auguste, dernier roi de Pologne.

 

 

 

Pawiak

Il s’agit d’une prison tsariste construite dans les années 1830. Durant l’occupation nazie, elle est devenue la plus grande prison politique du pays (plus de 100.000 prisonniers dont 37.000 y ont été exécutés et 60.000 acheminés vers les camps d’extermination). Les cellules situées en sous-sol étaient prévues pour 3 prisonniers mais abritaient souvent jusqu’à 18 détenus. Dynamitée durant la retraite allemande, la prise de Pawiak a été réhabilitée et transformée en mémorial.

 

prison de Pawiak à Varsovie

 

 

 

 

Pologne – Lodz

 

Nous avons prévu d’être sur Varsovie vers 18 heures et faisons halte à Łódź (prononcer « voutch »), le Guide Vert et le Routard nous engageant à une promenade le long de la rue Piotrkowska et histoire aussi de casser une petite graine car nous n’avons pas déjeuné.

 

Lodz, la rue Piotrkowska

 

Comme il est 16 heures, c’est dans un salon de thé que nous entrons et commandons des pâtisseries, un café et un chocolat chaud. on a eu en fait plus grands yeux que grand ventre !…

 

Lodz, goûter dans un salon de thé

 

Principal centre industriel textile du pays à partir du XIX° siècle (le Manchester polonais), la ville a été partiellement détruire par l’armée allemande durant la deuxième guerre mondiale. Elle a même été la ville la plus peuplée du pays entre 1945 et 1954 durant la reconstruction de Varsovie.

Depuis la chute du régime communiste, sa population a beaucoup baissé et elle connaît des difficultés économiques.

La rue Piotrkoswska est la plus longue rue commerçante d’Europe. Nous avons été surpris du peu de monde qui se pressait le long de ses 5 km de long : pas de touristes, peu de polonais, beaucoup de magasins fermés, certaines devantures vides. C’est vraisemblablement l’ouverture de la Manufaktura, un centre commercial installé dans une ancienne usine textile à proximité, qui lui a fait une méchante concurrence.

 

Lodz, l'église de la Pentecôte, rue Piotrkowska

 

L’église de la Pentecôte, construite en 1828 a servi au culte protestant jusqu’à la fin de la deuxième guerre mondiale.

 

Lodz, place de la liberté (plac Wolności ), église de la Pentecôte

 

Sa façade était semblable à celle de l’hôtel de ville, les deux bâtiments ayant été réalisés par Bonifacy Witkowski. L’église a été reconstruite dans un style Renaissance entre 1889 et1892. C’est aujourd’hui une église du culte catholique.

 

 

Pologne – Wroclaw, la Venise polonaise

Tout d’abord polonaise sous le nom de Wrocislaw, puis allemande sous celui de Breslau, Wroclaw (prononcer « vrotswaf ») est redevenue polonaise en 1945 en même temps que sa région, la Basse Silésie. Elle est aujourd’hui la quatrième ville de Pologne par sa population et l’une des plus anciennes. Traversée par le fleuve Oder, elle compte une douzaine d’îles et de nombreux ponts, ce qui lui vaut les surnoms de Venise Polonaise  et Venise du Nord.

Nous avons fait la route depuis Lyon en empruntant les autoroutes allemandes puis polonaise et arrivons à Wroclaw en milieu d’après-midi. Après avoir déposé la voiture et nos bagages à l’hôtel Mercure Centrum, choisi pour sa situation près de la vieille ville (Stare Miasto), nous partons nous y promener à pied. Nous avons rencontré beaucoup de pluie durant notre voyage, à Wroclaw il faisait gris mais au moins il ne pleuvait pas !

 

Rynek de Wroclaw

 

Nous avons pris nos premières photos dans la vieille ville et notamment sur la place du marché (le Rynek) et la place au sel (plac Solny) où se tient le marché aux fleurs.

Le Rynek de Wroclaw est une grande place, mais contrairement à celui de Varsovie (plus petit) ou de Cracovie, ce n’est pas une grande place entourée de belles maisons aux façades colorées, il a un pâté de maisons en son centre avec en particulier un magnifique hôtel de ville.

 

Wroclaw le Rynek et l'hôtel de ville

 

Nous avons rapidement visité deux églises, car c’était l’heure de la messe : la basilique Sainte-Élisabeth (Bazylika św. Elżbiety) et l’église Sainte Marie Magdeleine (Kościół św. Marii Magdaleny) et nous nous sommes promis d’y retourner plus longuement ultérieurement.

 

 

 

Nous passons la matinée suivante sur Wroclaw avant de prendre la route pour Varsovie.

 

Panorama de Racławice, Wroclaw

 

Notre première visite est pour le Panorama de Raclawice (Panorama Raclawicka), une formidable fresque picturale à 360° et 114 mètres de long par 15 de haut, relatant la bataille qui oppose, le 4 avril 1794, les armées russes et polonaises.

L’oeuvre a été créée en 1893-1894 et est exposée avec des effets de lumière et un décors naturel au sol (terre, roches, bois, ronces …), une pluri-dimension qui donne au spectateur l’impression d’assister en réel à la bataille.

 

Panorama de Raclawice

 

La visite dure 30 minutes, puis il faut céder la place au groupe suivant. Les commentaires sont diffusés en polonaise et les touristes étrangers reçoivent un audiophone dans leur langue. Ne perdez pas trop de temps à écouter immobile les commentaires car nous n’aurez pas de temps ensuite pour prendre vos photos !

Nous étions les deux seuls touristes étrangers au milieu d’un groupe de jeunes écoliers polonais et n’avons pas eu de souci pour prendre nos photos.

L’entrée individuelle est de 25 PLN et comprend également la visite du Musée National.

 

 

 

Le Musée National (Muzeum Narodowe) est situé un peu plus loin, près de l’Oder, dans un très beau bâtiment de la fin du XIX° siècle. Nous y passons une heure et admirons les tableaux de l’exposition consacrée à Jean Lebenstein, les salles consacrées à l’art polonais du XVII au XIX° siècle, à l’art contemporain et, ce que nous avons préféré, les sculptures sur bois polychromes médiévales d’art silésien.

 

 

 

Nous quittons Wroclaw en fin de matinée, en direction de Varsovie. Nous devons revenir y séjourner et y terminer nos visites en fin de circuit.

 

 

 

Circuit en Pologne, mai-juin 2014

 

Un joli petit autotour que nous avons organisé de A à Z !

 

carte itinéraire Pologne

 

Pour rallier Varsovie où nous avons de la famille, nous avons fait étape à Wroclaw. Lyon – Wroclaw, c’est quand même 1.368 km soit au moins 12 heures de route !

Le lendemain, il nous restait 352 km mais peu d’autoroute, donc plus de 5 heures de conduite !

 

Notre itinéraire

Jeudi 29 mai

Route jusqu’à Wroclaw

Nuit au Mercure Wroclaw Centrum

 

Vendredi 30 mai

Matinée découverte sur Wroclaw

Route pour Varsovie

Nuit sur Varsovie

 

Samedi 31 mai et dimanche 1er juin

Découverte de Varsovie en famille

Nuits sur Varsovie

 

Lundi 2 juin

Route vers Cracovie

Halte à Czestochowa pour visiter le sanctuaire de Jasna Gora

Route des nids d’aigles

Nuit à l’Ibis Krakow Centrum

 

Mardi 3 et mercredi 4 juin

Découverte de Cracovie et de ses environs, notamment la mine de sel de Wieliczka

Nuits à l’Ibis Krakow Centrum

 

Jeudi 5 juin

Fin de nos visites sur Cracovie

Route vers Wroclaw

Nuit au Sofitel Wroclaw Old Town

 

Vendredi 6 juin

Découverte de Wroclaw

Nuit au Sofitel Wroclaw Old Town

 

Samedi 7 juin

Départ de Wroclaw et route retour

 

 

Notre avis sur ce circuit

Un circuit très intéressant, les vieilles villes de Wroclaw, Varsovie et Cracovie sont vraiment magnifiques, les églises polonaises également. Ne manquez pas, lorsque cela est possible, de monter en haut des clochers ou du beffroi de l’hôtel de ville (à Cracovie) pour la vue.

L’anglais est utile pour se faire comprendre dans les hôtels, les restaurants et les boutiques, beaucoup de commerçants ne parlant pas français. Les menus, dans les restaurants, par exemple, sont rédigés en polonais avec traduction en anglais.

Dans la rue, si on doit demander son chemin, c’est moins évident, le citoyen lambda ne parle pas forcément une langue étrangère et on n’arrive pas à se faire comprendre, on en a fait l’expérience lorsque l’on cherchait le jardin botanique de Cracovie.

Les panneaux sont rarement écrits autrement qu’en polonais, il est donc bon de connaître le nom polonais de ce que l’on recherche. Par exemple : cathédrale se dit cathedral en anglais et katedry en polonais, c’est assez semblable. Par contre château, castle en anglais, se dit zamek en polonais.  J’étais contente de m’en souvenir lorsque l’on était sur la route des nids d’aigle à chercher le chemin du château de ….  Beaucoup de brochures ne sont aussi qu’en polonais.

L’hôtellerie est réputée comme étant chère en Pologne, dans les mêmes zones de prix que pour le reste de l’Europe. Etant titulaire de la carte Accor, nous avions réservé au Mercure, à l’Ibis et au Sofitel sur Wroclaw et Cracovie. En réservant quelques mois à l’avance, même sans opter pour la formule non modifiable non remboursable, on peut avoir de meilleurs prix qu’à la dernière minute. L’hôtel vous propose aussi au moment de partir de vous débiter en euros ou en slotis. Si on choisi l’euro, cela évite que la banque ne facture des frais annexes.

Par contre, les restaurants sont en général moins chers, à condition toutefois d’éviter ceux situés sur le Rynek, notamment à Cracovie.  Deux rues plus loin dans la vielle ville, nous avons trouvé des restaurants avec des prix tout à fait abordables.

La cuisine polonaise est riche et savoureuse, les assiettes sont de grande taille et les portions copieuses. Attention de ne pas avoir plus grands yeux que grand ventre ! Nous avons particulièrement apprécié les soupes froides au melon ou à la betterave (et pourtant je suis loin d’être fan de betteraves rouges !) ou la soupe chaude aux champignons, servie dans un pain creusé.

Côté boissons, nous n’avons pas testé la Vodka mais avons particulièrement apprécié la bière locale. Le vin servi au verre dans les restaurants est le plus souvent du vin espagnol qui n’est pas extraordinaire.

 

 

Le polonais prend un solide petit déjeuner, il déjeune légèrement en milieu d’après-midi vers 16h et dîne ensuite vers 20h. Attention à ne pas aller dîner après 21h dans les restaurants qui risquent de plus servir.  J’ai eu un peu de mal, après un déjeuner (léger) vers 16h, à avoir beaucoup d’appétit pour le dîner à 20h, mais petit déjeuner à 7h du matin et ne rien avaler avant 20h, dur !

Attention aux guichets de change, il y en a une multitude, à tous les coins de rue, souvent des Kantor, mais d’un guichet à l’autre, les taux pratiqués diffèrent. Ceux situés sur le Rynek ou à proximité peuvent avoir des taux très désavantageux et n’affichent en évidence que le meilleur taux : celui du rachat des slotis, pas celui de vente, c’est suffisamment subtil pour qu’un touriste qui ne comprend pas le polonais se fasse rouler dans la farine. On s’est fait ainsi pigeonner une fois et on n’a pas trop aimé ! On a ainsi changé des euros au Kantor situé Ul. Slawkowska 18 au taux de 4.0110, soit 401.10 PLN pour 100 euros et le lendemain, grosse arnaque au bureau Kantor situé dans une cour intérieure, Rynek Glowny 28, le taux était en fait de 3.3999, et toujours pour 100 euros changés, on n’a reçu que 339.99 PLN, soit une différence de 61.11 PLN, soit pas loin de 15 euros qu’ils se sont mis dans la poche !

Nous avons été étonnés de voir le grand nombre de groupes scolaires (enfants et adolescents) en balade dans les villes pour visiter comme nous églises, musées, châteaux, … ou qui prenaient le bateau.

 

Mon carnet de route :

https://fenotte2003.wordpress.com/2014/05/27/prochain-depart-pour-un-mini-circuit-decouverte-de-la-pologne/